Les phéniciens
 

L’Héritage Phénicien ou l’Identité Phénicienne

Introduction :

Pour pouvoir parler des Phéniciens, il faudrait remonter le temps et l’oublier également. Car ils ne sont nullement prisonnier de ce temps linéaire qui alourdit l’imaginaire et la réalité qui en découle. Ils sont reliés aux mystères de la création dont la créativité était leur point le plus fort duquel émergeait leur passion de la navigation, du commerce, le tout parsemé d’une spiritualité exigu. La découverte sur tous les niveaux ; quelle soit artistique, métaphysique, territorial ou purement commercial. Nous allons essayer de mettre à jour (de découvrir) leurs divers exploits et surtout leur religion, la fondation ou le support de leur moindre mouvement. Car c’est un peuple noble qui respecte la terre profondément en communion avec le visible et l’invisible, le palpable et le monde stellaire ; l’Univers…

Héréditaires d’une telle noblesse, les libanais et surtout les maronites perpétuent la tradition, le Mythe phénicien. Naviguant le monde à la recherche de nouvelles terres, de nouvelles inspirations, ils baptisèrent  l’Europe, au nom de leur reine phénicienne, sœur de Cadmos, le libanais-phénicien. La découverte et l’expansion de leur richesse incommensurable, les ont poussés à l’autre bout du monde, jusqu’à l’Amérique, bien avant Christophe Colombe, en passant par le Brésil et bien d’autres terres (vestiges) en attente d’être découverts, en attente de sortir de l’ombre vers la lumière diffuse. Précurseur dans maints domaines, ils inventaires les 22 lettres de l’alphabet, dont la première lettre B, à Byblos au Liban. Elles furent l’édifice de l’alphabet sur lequel se sont basés les Grecs en y ajoutant les voyelles ; d’où l’émergence de notre alphabet actuelle.

Les Phéniciens, entre terre et mer, ont richement répandus leur connaissance à travers le monde sans aucun retenu ni convoitise. Car noble de sang et de gènes, ils étaient vivement conscients de l’enrichissement de l’échange qu’ils soient culturels, spirituels ou commerciaux. Ils voyaient les autres comme Dieu les ont crées ; une source d’intelligence cultivée ou reste à explorer. Et que demande la noblesse de plus que d’être éveillée à sa royauté essentielle, voire existentielle ? La pauvreté spirituelle et matérielle s’effacent devant le majestueux pouvoir de la divine création. Ils sont, par excellence, les Maîtres divins, précurseurs de la Beauté dans toute sa splendeur. Et fort heureusement, le monde se prépare pour accueillir leur richesse éternelle. Bien de découvertes sont en attente de ce monde nouveau pour (faire) émerger à la surface de cette nouvelle conscience ce qui a été presque enseveli depuis la création du temps.

Innovation et créativité, navigation et spiritualité, commercialisation et divinisation, le monde s’active et les réalités se diffèrent pour leur matérialisation sur terre, mer et univers. Reliant le tout au pouvoir éternel.

Messagers de paix, la musique et l’art ont pris une bonne place dans leurs activités et échanges culturels. Ils parcoururent le monde en y ensemençant la graine de l’éveil, de ce qui a toujours existé mais est resté enseveli sous la pesanteur de la triste peur de la connaissance qui active non seulement la convoitise te la haine mais aiguise les sens vers la pauvreté et la guerre. On est tous riche de naissance et les maîtres phéniciens existent pour inonder de bonté et faire émerger cette richesse sur terre.

Initialisant les lettres alphabétiques, les Phéniciens ont aidé, entres autres, à simplifier les échanges sur terre. Par ailleurs, leur religion divinatoire, reliée à la terre et à l’univers, incarne leur amour et la pureté de leurs intentions strictement mises au pouvoir da la paix, maître de connaissance de notre héritage et notre rôle sur terre. Ils croyaient en la méta psychose et vouaient des cultes à (idolâtraient) leur divinité suprême. Chacun possède un rôle spécifique sur terre avec le sublime but : matérialiser sa richesse sur terre. N’est-ce point le mérite de chacun ? Vivre heureux sur terre en connexion directe avec le cosmos, l’éternel : le but initial de la création et la descente sur Terre-Univers ?

Vouloir parler des Phéniciens, retrouver son identité phénicienne (retrouver Les Siens), c’est vouloir exaucer ses vœux (mon vœu) sur terre. C’est héréditaire. Les (mes) gènes s’en souviennent et les (mes) mains récapitulent des refrains de leurs exploits universels d’autrefois ; l’Amour d’autrefois !

Est-ce trop dire des Phéniciens ? Non. Il est temps de leur rendre Hommage et de leur rendre leur Héritage... Les libanais de l’Atlantide…Oui, il est temps de dévoiler leur identité et de retrouver sur terre leur emplacement ainsi que leur déplacement (leur majestueux parcours)…

          Hareth Boustany
Table des Matières :

Chapitre 1 -    Les Phéniciens et la musique - Le commerce phénicien
Chapitre 2 – Les Phéniciens et le Mythe de l’Atlantide
Chapitre 3 – Les Maronites libanais héréditaires des Phéniciens – Les Phéniciens – Maronites libanais et la vallée sainte de Kadisha (Wadi Quannoubine) –      Les Saints libanais
Chapitre 4 – Les Phéniciens et les religions - Les Mayas - Les fêtes des Dieux- rois  phéniciens (cultes et légendes)
Chapitre 5 – Les Phéniciens inventeurs de l’Alphabet
Chapitre 6 – Des villes phéniciennes – Byblos, Tyr, Sidon, … Baalbek (ville   phénicienne ?)
Chapitre 7 – Les Phéniciens et la découverte de l’Amérique (les Phéniciens au Brésil)
Chapitre 8 – Les Phéniciens et l’Art
Chapitre 9 – Les Phéniciens et les Pharaons
Chapitre 10 – Les libanais et l’Europe : La légende de Cadmos et l’Europe
                        Les Phéniciens - Libanais en Suisse
Chapitre 11 – La légende d’Adonis et Ashtarout – Nahr Ibrahim (Osiris et Isis en égyptien)

Notes

La légende d’Adon et Ashtart :
Un des précieux cadeaux offert aux égyptiens est la légende d’Isis et d’Osiris, tirée elle aussi de la légende phénicienne d’Adon et Ashtart… Ainsi fut introduite en Egypte la vie après la mort – la résurrection – qui devint le socle de leur croyance et religion – le seul but de leur voyage sur terre. Cette croyance a pris racine chez un dieu jeune, d’une beauté remarquable, le dieu Adon décédée suite a une machination des forces ennemies et la déesse Ashtart – son âme jumelle – symbole de l’eau (l’air du verseau) et de sa généreuse pureté revigorante, qui effectua le miracle de la résurrection en ramena à la vie son élu par la douceur de ses larmes chaudement sincères…

Le fleuve d’Adonis à Nahr Ibrahim, sur les hauteurs avant Jbeil (Byblos), est l’incarnation de cette légende : la grotte est la source de la résurrection –  Ashtarout –  dont les chutes d’eau manifestent ses larmes versées abondamment et qui se (métamorphoseront) répandent en rivière – le corps d’Adonis ressuscité –  

C’est une étape à franchir, un pèlerinage à faire, remonter le long de cette rivière sacré, sur les traces d’un Mythe du temps des dieux Phéniciens, jusqu’à la grotte, source d’immortalité et surtout il ne faut pas oublier de s’y baigner ! De tremper son corps et purifier son âme de la noirceur de la peur emprisonnant. Un voyage à faire, une initiation à effectuer…

Les génies de l’architecture :
Parmi leurs remarquables fondations, dignes des leurs, nul ne peut ignorer qu’ils étaient les premiers, en dehors de l’Alphabet, le verre translucide, la pourpre, le bois des cèdres millénaires, …, à édifier de grandes bâtisses en pierre comme le temple de Salomon, les murailles de Birot – Beyrouth – et de Byblos et de Baalbek sans oublier leur chef-d’œuvre à Carthage…

Les Phéniciens et l’Atlantique : Les Colonnes d’Hercule :
Pionniers en plusieurs domaines, ils sont les premiers à franchir les Colonnes d’Hercule….

Maîtrisant le langage des oiseaux (les éléments de la nature), ils s’initièrent aux mystères du ciel et inventaire la carte du ciel, du Zodiac solaire, bien avant les Egyptiens, qui devint leur carte d’orientation ( le cadre solaire et la petite ours, entres autres constellations)…

Des convois pour sillonner la terre et des navires, pour traverser mers et océans, afin d’étendre leurs empires le plus loin possible, jusqu’aux confins de l’Atlantique, et, pourquoi pas, jusqu’aux confins de la terre…

En effet, le continent de l’Europe fut nommé d’après la princesse phénicienne de Tyr qui fut enlevé par le dieu Zeus, métamorphosé en taureau. Cadmos, son frère, partant à sa recherche fut la découverte de ce continent et le baptisa à son nom. Par ailleurs, il initia les indigènes à l’alphabet phénicienne et aux cultes de leur divinité entres autres…

Leurs inventions :
En dehors de l’Alphabet qui fut un grand tournant dans le monde entier, et fut donné aux Grecs par Cadmos, ils ont inventé le verre translucide puis l’ont transmis aux Egyptiens. Par ailleurs, ils ont découverts le pourpre et furent les Maîtres de cet art qui se répandit en puissance grâce à leurs multiples conquêtes pacifiques maritime et terrestre.

En effet, ils n’étaient pas seulement les Maîtres navigateurs et commerçants, mais également un peuple royal et pacifique dont la seule motivation était l’échange culturel, spirituel et commercial. Ils aimaient la vie paisible avec les indigènes et les peuples royaux…

Hareth Boustany
                                                                                                L’Héritage Phénicien,
                                                                                                Ou L’Identité Phénicienne